Poursuites contre l’ancien DGS ? Cuisante défaite pour la commune !


Cette histoire pourrait commencer par « Il était une fois… » un Directeur Général des Services (DGS) de
la commune de Saint Hippolyte, qui se donnait entièrement et fidèlement à sa tâche au point de mêler
« profession » et « amitié ».
« Profession » car ses fonctions l’avaient complètement mis au service de la commune, « amitié » car
les liens qui le rapprochaient des élus allaient bien au-delà de la simple relation professionnelle. Il était
arrivé à St Hippolyte en juin 2003.
Un beau jour, en 2014, élections aidant, la majorité sortante fut battue, exit l’ancien maire avec lequel
il s’était si bien entendu pendant toutes ces années.
Consciente de la qualité de cet employé qu’elle connaissait depuis son arrivée sur les lieux, la nouvelle
mairesse, décida de rendre exécutoire une promotion permettant à cet agent, dont elle n’avait
apparemment rien à redire, d’obtenir un grade supérieur. Cette décision avait, également, reçu l’aval
du précédent maire. Il faut reconnaître qu’il s’agit là d’une coutume habituelle vis à vis d’un agent dont
on n’a rien à redire peu de temps avant son départ à la retraite.
Environ un an après, pour des motifs que notre DGS ignorait, Madame le Maire revint sur sa décision
et, prétextant une « erreur administrative », lui retira cette promotion.
Et c’est à partir de là que les choses s’envenimèrent.
Quelques jours après son application, cette décision se transforma en suspension de 4 mois (cassée
par le Conseil de Discipline), puis de deux ans, sans salaire (également cassée par diverses juridictions
administratives). Le motif invoqué : « faux et usage de faux ».
Il faut rappeler que notre agent territorial se trouvait, à ce moment-là, à six mois de son départ à la
retraite.
Nous ne nous étalerons pas sur les divers événements auxquels celui-ci fut soumis (cancans, articles
de presse, etc…).
La seule chose que nous évoquerons sont les diverses procédures à son encontre que celui-ci endura
pendant huit trop longues années (le dernier jugement, en sa faveur, fut rendu fin 2023 par la Cour
Administrative d’Appel de Toulouse). Toutes se soldèrent par la défaite de la commune devant les
diverses instances et juridictions auxquelles il fut confronté. Il nous revient, qu’en 2014 ou 2015 au
début du mandat où nous étions passés dans l’opposition, alors que la communauté de communes
Salanque Méditerranée venait de perdre un procès contre notre commune, Mme le Maire avait tout
arrêté au prétexte fallacieux qu’une bonne transaction valait mieux que de longs passages devant les
tribunaux.
Notre DGS put tout de même prétendre à partir de l’année 2018 à une retraite bien méritée après 44
années de labeur tous secteurs confondus. Mais, ne pouvant accepter d’être traîné dans la boue et
l’opprobre, c’est lui qui fit appel devant les Cours, Administrative de Montpellier et Administrative
d’Appel de Toulouse. A chaque fois, la commune fut condamnée à verser une indemnité à son ancien
salarié, et les sanctions à son encontre furent également annulées.
Il regretta amèrement cette fin de carrière qu’il ne méritait pas et que ne comprenaient pas les
hippolytaines et hippolytains qui l’avaient connu professionnellement. Certains lui avaient même
adressé des courriers d’encouragement dans ses démarches pour se réhabiliter.
Son jeune successeur, qu’il avait formé durant trois ou quatre années, ne demeura pas longtemps dans
cette commune et partit rapidement sous d’autres cieux.

Merciiii à l’Agglo !!!

Et même deux mercis Pluto qu’un seul. Ah ? Et pourquoi donc, deux mercis ?
Le premier parce que le magazine L’AGGLO reçu dernièrement nous informe, lui, des travaux réalisés dans la commune et notamment les réhabilitations du réservoir d’eau potableet du château d’eau. Lors des vœux à la population il avait été fait une annonce évasive comme toujours et qui zappait de plus l’intervention importantissime de PMM (chut ! il ne faut pas le dire que la CU nous aide). C’est toujours la même dissonance quand il s’agit de l’agglo et pourtant, la preuve, il ne devrait pas y en avoir !

Le deuxième merci porte sur le coût des travaux sur le réservoir d’eau potable : 635 965€ HT,ainsi que sur la réhabilitation du château qui va débuter prochainement pour un montant de 124 239€ HT. Ces deux chiffres bien précis, eux, nous démontrent que malgré le désamour prononcé de la municipalité envers PMM, la communauté urbaine ne rechigne pas à mettre la main à la patte pour le montage technique et à la poche pour le montage financier d’un tel projet et ce, même pour une municipalité ingrate comme la nôtre. 

De même pour la voirie, quand il s’est agi de terminer l’aménagement de l’avenue Derroja, l’agglo a été très présente.

Quand on voit l’état dans lequel se trouve le réseau routier de la traversée de Claira comparé avec les traversées de notre village malgré leur manque d’entretien évident et que quelques bénévoles vont essayer d’enrayer prochainement, il n’y a pas photo. 

Pas sûr que si en 2015 la Commune Nouvelle s’était créée à l’initiative du maire de Claira et notre mairesse, la Communauté de Communes Salanque Méditerranée à l’époque, intervienne pour ces réhabilitations.

Heureusement que nous avions anticipé toutes ces réalisations en adhérant rapidement à Perpignan Méditerranée Métropole et en quittant Salanque Méditerranée… Corbières, aujourd’hui. Nous avions fait le bon choix !

A suivre…

Et ce qui devait arriver, arriva !

Nos lecteurs avaient été alertés par notre article du 5 janvier dernier. La présence de plusieurs camps de gens du voyage (qui sont résidents à l’année en fait) aux portes du village et notamment entre les chemins des Achaux et du sarguisrisquaient d’amener des problèmes dans un avenir proche.Nous encouragions la municipalité et son délégué à l’environnement, ainsi que l’adjoint à la sécurité, à faire un peu plus de contrôles de ces personnes après des incendies de caravanes et autres fourgons dans le même secteur.

Eh bien le titre de notre article se justifie aujourd’hui !

Nous avons été informés des aléas survenus sur le terrain d’une maison chemin des Achaux.

Un magnifique olivier pesant au moins une demi-tonne avait été planté sur ce terrain. Du jour au lendemain cet arbre magnifique a disparu, et en pleine journée, au su et au vu de toute personne qui serait passée à proximité. Il a été arraché et traîné on se demande comment, et amené par des individus peu scrupuleux devinez où ? A proximité des camps, bien entendu.

Evidemment plainte a été déposée à la gendarmerie, le bel arbre a été récupéré par le propriétaire et sera replanté ultérieurement mais son avenir est entre parenthèses quant à l’état de ses racines.

Moralité de l’histoire, quand on nous dit sur le Petit Menteurou pendant les vœux, qu’une quinzaine de procédures judiciaires sont en cours, on ne sait pas si c’est pour les décharges ou pour les occupations illégales de vacants et autres terrains ? Nous on veut bien croire cette affirmation, mais qu’en est-il de ce campement de résidents ? Est-il légal, autorisé ? Vigifoncier a-t-il été vigilant lors de la vente de ce terrain ? Les occupants des parcelles des vacants communaux paient une part d’impôts fonciers, les résidents du campementen paient-ils eux aussi ? Beaucoup de questions demeurent sans réponses précises. Toujours la nébuleuse, des effets d’annonces pour ceux qui gobent tout…

Quant aux procédures annoncées, sont-elles suivies de près, ou uniquement déposées et ensuite on attend que ça se passe sans s’en occuper ? Pourrait-on savoir où en est la convention de partenariat mise en place avec la SAFER afin de pouvoir préempter les parcelles sujettes à problèmes avant la vente ?

Il faut écrire aux autorités et sans cesse les relancer, la tranquillité des Hippolytains est à ce prix !

Pourquoi pas un Petit Hippolytain consacré aux quinzaines de procédures en cours pour rassurer les villageois ? Une question de transparence… On peut toujours rêver.  

Le Petit Hippo de février 2024

Revenons si vous le voulez bien sur des déclarations faites pendant les vœux à la population, celles qui portent sur les finances de la commune.

« LE BUDGET EST SAIN ! » Grâce à une gestion rigoureuse (malheureusementque ne l’était-elle plus tôt !) l’excédent budgétaire pour 2023 sera de 600 000€. Quand on prévoit des travaux et autres investissements et qu’on ne les réalise pas, évidemment qu’on se retrouve avec un excédent, qui n’empêche pas toutefois de réaliser un emprunt de 340 000€ pour solder un emprunt toxique de 2011 que bien des communes aux alentours avaient soldées depuis fort longtemps. Pour mémo, d’après le site des comptes des communes que tout un chacun peut vérifier sur le site du cedef.fr, notre commune est toujours endettée pour un montant de 2 919 000€ ce qui donne 904€ de dette par habitant. Et le dernier emprunt n’arrangera pas les affaires.

Pour rappel, en 2014 l’endettement de la commune était de 1 868 000 € avec 706€/habitant, et cela avec une population moins importante.

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour solder cet emprunt toxique ? Peut-être serait-ce parce que les finances ne sont pas si bien gérées que ça. Une petite preuve : 177 000€ d’économies + 340 000€ d’emprunt = 517 000 € pour rembourser moins de 500 000€ ; on fait quoi des 17 000€ en trop qui sont à disposition ? Il valait mieux ne retirer que 160 000€ des économies ou ne faire qu’un emprunt de 320 000€. A quel taux fixe l’emprunt de 340 000€ ?combien aura coûté cet emprunt au bout de 8 ans. Comme toujours un manque de précisions dans des déclarations ronflantes !

SIGNÉ : Les esprits chagrins et peu renseignés (qui ne demandent qu’à l’être un peu plus et un peu mieux)

Maison médicale

Une photo qui démontre que certains villages s’équipent comme il le faut.

A Saleilles, ce qu’ils ont promis ils le réalisent, et de belle manière: une maison médicale dédiée à 12 praticiens : 4 médecins, 2 kinés, 2 sage-femmes, 4 orthophonistes…

A Saint-Hippolyte, où les promesses n’engagent que ceux qui y croient, ceux qui ont trouvé un médecin de remplacement qui refuse d’être référent, voient leurs remboursements amputés de 40% sans que leur mutuelle ne comble la différence.

Pour les vœux à St Hippolyte, pas un mot sur le sujet, aucune annonce sur l’installation prochaine de médecins. Chut !

Les décharges en question

Nous posons une première question : pourquoi a-t-il attendu aussi longtemps (plus de 3 ans il le reconnait) pour inviter le journaliste de l’Indépendant à venir faire des photos ? Il a attendu que les déchets s’accumulent en plus grande quantité pour que la photo impressionne davantage les lecteurs ? Ce n’est pas en restant les mains dans les poches (quelle dégaine ! C’est son habitude !) qu’il solutionnera le problème.

Deuxième question : Son rôle de responsable EELV lui fait-il oublier qu’il devrait également s’occuper dans le cadre de ses attributions municipales, des zones polluées de notre commune ? Au lieu d’aller papillonner du côté des villages voisins, il aurait pu aller faire un tour chemin des Achaux, chemin de Lo Sarguis ou vers les vacants communaux, la liste est très longue.

Il aurait pu y voir une caravane calcinée, dont il ne reste plus que les cendres, après avoir été désossée par des particuliers opportunistes puis incendiée, d’autres totalement éventrées, des épaves de voitures en veux-tu en voilà…

Depuis deux jours c’est un fourgon qui a été incendié sur le même terrain d’une ancienne vigne abandonnée, à une dizaine de mètres de l’ex-caravane. Heureusement que le feu n’est pas allé plus loin qu’une vingtaine de mètres tout autour dont une agouille. Les serres d’un agriculteur voisin auraient pu être endommagées.

Troisième question : la proximité des deux ou trois camps de nomades installés chemin de LoSarguis favoriserait-elle l’abandon de véhicules et leur incendie pour effacer les traces dereconnaissances éventuelles ? Il serait peut-être opportun d’aller contrôler les personnes qui vivent dans ces camps avec les services de gendarmerie. Les terrains sont situés en zone agricole, zone Natura 2000 et qui plus est zone inondable. Si on ne se trompe pas on ne peut y construire et encore moins y résider. Que font les adjoints délégués à l’urbanisme et à la sécurité ?

Mr Marcotte a suffisamment de travail à accomplir sur notre commune, et même si son intention première est louable avec le dépôt sauvage de St Laurent/Le Barcarès, il ne faudrait surtout pas qu’il oublie de s’occuper de St Hippolyte. Allez Mr Macrotte, on enlève les mains des poches et on se retrousse les manches pour St Hippolyte, sans appeler l’Indépendant pour faire le buzz et se montrer.

A force de laisser pourrir la situation, notre beau territoire est en train de devenir un véritable dépotoir.

Joyeux Noël 2023 à nos lecteurs

Cette année le Père Noël municipal a fait fort. Non, je vous rassure tout de suite, le repas de Noël des aînés n’a pas été rétabli par miracle, il est resté un goûter comme l’an dernier, avec un spectacle en plus, très apprécié par Françoise (elle est gentille) sur la soixantaine des convives présents (ça fait un peu riquiqui non, un seul avis favorable ?) D’autant plus que nous avons eu des informations contradictoires depuis et notamment que l’ambiance de l’après-midi était plutôt tristounette. Nous n’avons pas vu de Madison endiablé sur les photos, pas plus que ce qui était proposé comme goûter.Quelle misère !

Il en faut du courage pour aller à ce goûter !

Non, quand on dit qu’il a fait fort, c’est que la municipalité a rempli les caisses en faisant un nouvel emprunt de 340 000€ pour réaliser de l’investissement en 2024.

Petit retour en arrière, avec le vote du budget 2023 que nous avons retrouvé sur le Petit Menteur du mois de mai et qui pour une fois, dit peut-être la vérité : « avec 3 493 256€ de prévisions et une bonne maîtrise des dépenses, (c’estsûrement pour cette raison que la commune est endettée pour 50 ans) nous pouvons affecter 515 284€ à la section d’investissement, venant se rajouter aux 400 000€ provenant des résultats de 2022. » Donc en mai 2023 la municipalité disposait de 915 284€ pour pouvoir faire de l’investissement.

Qu’en est-il de leurs belles promesses de réalisations futures ? S’ils les avaient toutes tenues ils auraient dépensé 588 400 € et il leur resterait donc 326 884€. En réalité il leur en reste davantage puisque par exemple du côté du city-stade la réfection n’a pas été effectuée, la vidéo protection ne permet pas de voir l’installation de nouvelles caméras, total 70 000€ non utilisés, le reste des promesses est invérifiable, la scène peut-être à 20 000€ qu’on ne voit pas et qui se rajoute aux 70 000€ précédents, les terrains achetés 15 000€ pour quoi faire, comme les maisons rue St Jacques et avenue Tisseyre achetées pour quoi faire ? Rien du tout ; par contre quelle utilité de refaire le réseau d’eau et une fosse septique au stade pour 48 000€ puisque personne ne peut l’utiliser en raison du décret pondu par la municipalité ? Peut-être pour les gens du voyage l’été prochain ?

Alors nous direz-vous, pourquoi emprunter 340 000€ qui vont encore impacter la dette si on a un reliquat de 326 884€ ? Si on pouvait plaisanter sur un sujet aussi grave, on pourrait dire qu’ils vont acheter des guirlandes lumineuses de Noël pour l’année prochaine. Oui, parce que pour cette année c’est cuit ! (Quelle tristesse et quelle misère les rues du village !) Que sont devenues les décorations fabriquées par les employés communaux il y a quelques années, ou à la limite une location ponctuelle ?

Comment peut-on inciter les habitants à décorer leurs maisons pour participer à un concours et ne pas décorer les rues du village ? C’est un peu fort de café ! 

Arrêtons-nous là, il y aurait tellement à redire sur cette municipalité. Nous espérons que vous avez passé un excellent Noël et que vous avez été bien gâtés par vos proches, pour ça il ne faut pas compter sur l’équipe municipale.  

Plan végétalisation communal

Surprise ! C’est nouveau et ça vient de sortir dans le dernier petit menteur et ce qualificatif n’est pas galvaudé.

Comme cette sécheresse est mal tombée en 2023 ! Juste l’année où la municipalité voulait remplacer les arbres et arbustes manquants sur la commune depuis 2014 ! Vraiment c’est la faute à pas de chance ! 

De qui se moque-t-elle ? La municipalité ! Elle nous prend pour des imbéciles ?

Depuis 2014 qu’a-t-elle entrepris comme remplacements de plantations sur les espaces arborés des entrées ou du centre du village ? Rien ! Nada ! Neuf années à ne rien entretenir et à ne pas remplacer les végétaux qui meurent.

Sur le boulevard Joffre, sortie du village vers Claira, il y a parfois un peu d’entretien, mais pas de remplacements. Côté route de Salses, pour les deux ronds-points entretenus par la société Bonmarchand rien à dire, mais entre les deux, le long du trottoir, rien du tout, pas de remplacements ni d’entretien si ce n’est une fois par an et encore… Ce n’est pas faute de prévenir les responsables, de l’adjoint aux travaux auresponsable des services techniques, nous avons des preuves ;et dire que le conseiller délégué à l’écologie passe tous les jours à vélo électrique ou avec son diesel pollueur devant ce trottoir sans rien voir. Depuis 2014, ce secteur est complétement à l’abandon, à tel point qu’une passante a demandé un jour à un riverain de tailler un arbuste qui dépassait sur le trottoir, croyant que c’était à lui de le faire.

Et après ça, la municipalité s’étonne que la haie écologique du canal périclite (des vols peut-être ? Ça l’arrange, bien que non prouvé). Quand on réalise des plantations on les entretient, elles ne poussent pas sans un minimum de soins.

On ne parle pas ici de la propreté de la commune dans son ensemble ainsi que de la voirie non entretenue et du mobilier urbain dégradé et non remplacé depuis longtemps.

Allez, ne désespérons pas, après neuf ans d’abandon, la végétalisation de notre commune va repartir en 2024 fin janvier-début février, elle est sur de bons rails. A moins que ce ne soient que des effets d’annonce comme pour le reste des promesses du discours du début d’année dans le Petit Menteur ?

A suivre…

Quoi de neuf à Saint-Hippolyte ?

Ça y est c’est la reprise pour les petits et les grands, il est grand temps de regarder ce qu’il s’est passé dans notre commune depuis notre dernier article de juin sur la sécheresse.

Si on pouvait plaisanter à ce sujet on pourrait s’interroger ainsi : quoi de neuf docteur ? Mais cela serait malvenu sachant le dénuement dans lequel se trouvent beaucoup d’Hippolytains qui sont sans médecin traitant depuis un certain temps déjà à cause de l’imprévoyance de la municipalité. Ah ! Cette maison médicale promise en 2014 mais non construite !

Nous savons grâce aux différentes publicités parues dans le Petit Hippo, les réseaux sociaux et le journal local (eh oui, tout ça !), que la municipalité a tenté une approche en direction de certains étudiants en médecine pour les inciter à venir chez nous plutôt qu’à Prades ou Alénya, autres communes associées à cette approche. Elle n’a pas été à l’écoute de ce que demande l’étudiante qui dit dans l’article du journal local que le cadre de vie était important certes, mais qu’elle souhaitait trouver une structure assez grande pour jouir d’un travail en équipe avec plusieurs spécialistes. Notre mairie lui propose de réhabiliter en un an seulement un local pour un médecin qui viendrait s’installer à St Hippolyte : ça n’est pas bon, il faut un grand local et pour plusieurs spécialistes !

Et la location à un tarif raisonnable (hum) du cabinet de l’avenue P. Riquet est inenvisageable pour un jeune médecin. Donc attendons de voir la suite…

Du côté des festivités patronales ça n’a pas été riche cette année encore. Le bal des sucettes : mon dieu ! Quelle catastrophe ! une vingtaine de bambins entourés de leurs parents (heureusement qu’ils étaient là) et de quatre bonshommes inspirés des dessins animés (dont un schtroumpf et super Mario) qui déambulaient au milieu de l’attroupement. Où étaient les élues à l’enfance, aux écoles et les autres élus pour organiser des rondes ou des jeux pour distraire ces quelques enfants ? Pas sûr qu’ils reviennent l’an prochain. Seul moment festif pour eux, la distribution de quelques friandises.

Les sardanes très bien, oui, malgré l’interruption pour le bal des sucettes. On aurait souhaité admirer le talent du professeur de sardanes de St Hippolyte (cité dans le Petit Hippo il n’y a pas longtemps) avec ses élèves, mais non, il était là mais il ne dansait pas. Comme d’habitude il a touché beaucoup de mains, notoriété oblige. Dommage !

Le lendemain l‘anniversaire du titre de champion de France de 4ème série a été l’occasion, à l’initiative des anciens joueurs, d’organiser une belle fête avec moultes bises et remise de médailles, mais il paraît que tous ne l’ont pas reçue. Il paraît…

Et puis est venu le temps de la rentrée scolaire pour les enfants et les professeurs. Une rentrée sans problème particulier. Enfin nous avons quand même noté l’absence des deux élues référentes que sont l’adjointe à l’enfance et à la jeunesse qui n’en est pas à son coup d’essai, vu son manque d’assiduité lors des conseils municipaux. L’adjointe aux affaires scolaires et à la Petite Enfance n’était pas là non plus. Nous pensons que l’utilisation d’un jour de RTT ce jour-là aurait été la bienvenue… si elles travaillaient. D’ailleurs les indemnités perçues sont là pour ça !

La parution du Petit Hippo est l’occasion pour la municipalité de présenter un kaléidoscope des événements de l’été où tout un chacun pourrait se reconnaître sur les photos à condition qu’il n’y en ait pas autant, seule la présidente de Corazon Flamenca étant bien visible.

Un article a attiré notre attention où il est question d’un Plan Lumière auquel on ne comprend rien, on n’arrive pas à savoir le bénéfice que notre commune a pu en tirer puisqu’il s’est achevé en décembre 2022. La municipalité annonce une économie d’énergie de 66%. Pour qui ? Pour notre commune ou pour l’ensemble des 14 ? (Si c’est pour l’ensemble l’économie n’est que de 4,70%). L’objectif sécurité (à quoi correspond-il ?) a été réalisé contre une facture de 1 794 517€ HT. On espère à partager entre les 14 communes auquel cas la facture est quand même de 128 180€ HT pour St Hippolyte. Quant aux objectifs qualitatif et énergétique il faudra nous dire à quoi ils correspondent.

On aimerait savoir réellement combien cela a coûté à la commune, quels types de travaux ont été vraiment réalisés et quels en sont les avantages financiers pour St Hippolyte.

A ce sujet, depuis le 19 janvier et pour une durée de trois mois était expérimentée une extinction des lumières dans certains quartiers du village (il faudra aussi dire pourquoi certains et pas d’autres). Des personnes se sont plaintes dans les réseaux sociaux que cette expérimentation durait et nous ajouterons que la population n’a pas été informée de sa prolongation dans le Petit Hippo par exemple. Pour nous, par contre c’est une bonne chose, car entre les 66% d’économie d’énergie grâce au Plan Lumière et la réduction volontaire de l’éclairage la nuit, la facture de la municipalité n’en sera que plus allégée et donc nos impôts aussi un petit peu, on peut l’espérer.

PS : de plus en plus d’habitants et même des partisans de la municipalité sont mécontents de la saleté qui règne dans le village. Que fait le conseiller délégué à la propreté ? On ne le voit plus déambuler dans les rues. Quant au conseiller délégué aux travaux, lui on le voit beaucoup par contre et il se plaint à qui veut l’entendre qu’on ne puisse rien demander aux employés communaux.

Quand même, ils exagèrent ces employés!

Malgré tout nous espérons que les Hippolytains auront passé un bel été en se préservant de la canicule. 

A bientôt !

La sécheresse à Saint-Hippolyte

Tous les Hippolytains qui ne le savaient pas (il ne doit pas y en avoir beaucoup), sont informés par le dernier Petit Hippolytain que nous sommes dans une grande période de crise à cause de la sécheresse qui sévit depuis un certain temps dans notre département.

La commune a donc pris un arrêté après avoir adopté en conseil municipal les engagements préconisés par la préfecture. Cet arrêté a été publié une semaine après le conseil municipal.

Les jardiniers amateurs sont donc autorisés à arroser leurs plantations de légumes deux fois par semaine le mercredi et le samedi de 20h à 2h. C’est un soulagement pour ceux qui cultivent un petit carré de légumes pour se nourrir de produits sains.

Nous avons trouvé le supplément « spécial sécheresse » publié par la municipalité légèrement alarmiste pour ne pas dire plus. 

En effet, à la lecture de l’annexe 1 de l’arrêté DDTM/SER/2023129 du 9 mai 2023, on ne retrouve ni St Hippolyte, ni Opoul, ni Salses dans la liste des communes dont la nappe supérieure serait dangereusement basse.

Plus loin, dans l’annexe de la carte du département qui annonce les mesures de restriction de l’eau pour les usages agricoles nous pouvons voir qu’il n’y a pas de mesures de restrictions pour les eaux supérieures sur une surface qui s’étend d’Opoul à St Hippolyte, et qu’il n’y a de crise que pour les eaux souterraines.

Bien sûr, ces constats ne doivent en aucun cas pousser les Hippolytains à enfreindre les mesures annoncées par la municipalité : l’économie d’eau est toujours, et plus que jamais,d’actualité.

Cet article n’avait pour but que de rassurer la population : il y a toujours de l’eau dans notre nappe phréatique supérieure. Les forages destinés à l’irrigation des jardins ne sont pas encore à sec, loin de là grâce au karst des Corbières ! Le décret préfectoral et les pièces jointes à l’article permettent à tous les Hippolytains de vérifier ce que nous affirmons.

Dernière preuve s’il en était encore besoin avec les obsèques il y a trois semaines environ d’une dame de 97 ans dans le cimetière du village. Elle devait être ensevelie sur le cercueil de son mari parti lui, il y a quelques années. Quand les services funéraires ont ouvert la tombe, le cercueil de son mari était plongé dans l’eau, ce qui a retardé son ensevelissement.

La situation semble s’améliorer légèrement à la lecture du journal local du 2 juin : la retenue d’eau du barrage de Vinça est revenue à un niveau normal de 25 millions de m3.

Non, il n’y a pas lieu de s’alarmer dans notre village, il y a de l’eau dans le sous-sol …Pour le moment